IL HAIT SA FEMME… Une histoire d’amour puissante qui ne vous laissera pas indifférent

Il détestait sa femme. Détesté! Ils ont vécu ensemble pendant 20 ans. Pendant les 20 années de sa vie, il l’a vue tous les jours le matin, mais ce n’est que l’année dernière que ses habitudes ont commencé à l’irriter sauvagement.

Surtout l’un d’entre eux : étirez vos bras et, tout en restant au lit, dites : « Bonjour soleil ! Aujourd’hui va être une belle journée. » Cela semblait être une phrase banale, mais ses mains fines, son visage ensommeillé suscitaient en lui l’aversion. Elle se leva, longea la fenêtre et regarda au loin pendant quelques secondes. Puis elle a enlevé sa chemise de nuit et est entrée nue dans le bain. Auparavant, même au début du mariage, il admirait son corps, sa liberté, à la limite de la dépravation.

Et même si son corps était en pleine forme jusqu’à présent, son apparence nue le mettait en colère. Une fois, il a même voulu la pousser pour accélérer le processus de « réveil », mais il a rassemblé toutes ses forces dans un poing et a seulement dit grossièrement: « Dépêchez-vous, j’en ai déjà assez! » Elle n’était pas pressée de vivre, elle était au courant de sa liaison à côté, elle connaissait même la fille avec qui son mari sortait depuis environ trois ans. Mais le temps a cicatrisé les blessures de l’orgueil et n’a laissé qu’un triste sillage d’inutilité. Elle a pardonné à son mari l’agressivité, l’inattention, le désir de revivre la jeunesse.

Mais elle ne lui a pas permis d’intervenir calmement dans sa vie, en comprenant chaque minute. C’est ainsi qu’elle a choisi de vivre depuis qu’elle a découvert qu’elle était malade. La maladie la ronge mois après mois et va bientôt l’emporter. Le premier désir de besoin aigu est de parler de la maladie. Tout le monde! Réduire toute l’impitoyabilité de la vérité, la diviser en morceaux et la distribuer aux proches. Mais elle a survécu seule au jour le plus difficile avec la réalisation d’une mort imminente, et le second – elle a pris la ferme décision de garder le silence sur tout. Sa vie s’écoulait, et chaque jour la sagesse d’un homme qui savait contempler naissait en elle.

Elle a trouvé la solitude dans une petite bibliothèque rurale, dont le trajet a duré une heure et demie. Et chaque jour, elle grimpait dans le couloir étroit entre les étagères signées par le vieux bibliothécaire « Secrets de vie et de mort » et trouvait un livre qui semblait contenir toutes les réponses. Il est venu à la maison de sa maîtresse. Tout ici était lumineux, chaleureux, cher. Ils sortaient ensemble depuis trois ans, et pendant tout ce temps, il l’aimait d’un amour anormal. Il était jaloux, humilié, humilié et semblait incapable de respirer loin de son jeune corps. Aujourd’hui, il est venu ici, et une décision ferme est née en lui : divorcer. Pourquoi torturer tous les trois, il n’aime pas sa femme, d’ailleurs, il la déteste.

Et ici, il vivra d’une nouvelle manière, heureux. Il essaya de se souvenir des sentiments qu’il avait autrefois pour sa femme, mais il n’y parvint pas. Il lui sembla soudain qu’elle l’avait tellement irrité dès le premier jour de leur connaissance. Il a sorti une photo de sa femme de son sac à main et, en signe de sa détermination à divorcer, l’a déchirée en petits morceaux. Ils ont convenu de se rencontrer dans un restaurant. Où il y a six mois a célébré le quinzième anniversaire de mariage. Elle est arrivée la première. Avant la rencontre, il est rentré chez lui en voiture, où il a longuement cherché dans le placard les papiers nécessaires pour demander le divorce. D’humeur quelque peu nerveuse, il retourna les cartons et les éparpilla sur le sol. L’un d’eux contenait un dossier scellé bleu foncé. Il ne l’avait pas vue auparavant. Il s’accroupit sur le sol et arracha le ruban adhésif en un seul mouvement. Il s’attendait à y voir n’importe quoi, même des photographies compromettantes.

Mais à la place, j’ai trouvé de nombreuses analyses et sceaux d’institutions médicales, extraits, certificats. Sur toutes les feuilles se trouvaient le nom et les initiales de l’épouse. La perspicacité le transperça comme un choc électrique, et un filet froid coula dans son dos. Malade! Il est allé sur Internet, a entré le nom du diagnostic dans le moteur de recherche, et la terrible phrase est apparue à l’écran : « De 6 à 18 mois ». Il jeta un coup d’œil aux dates : six mois s’étaient écoulés depuis l’examen. Ce qui s’est passé ensuite, il s’en souvenait mal. La seule phrase qui tournait dans ma tête : « 6-18 mois ». Elle l’a attendu quarante minutes.

Le téléphone n’a pas répondu, elle a payé la facture et est sortie. C’était un beau temps d’automne, le soleil ne brûlait pas, mais réchauffait l’âme. « Comme c’est beau la vie, comme c’est bon sur terre, à côté du soleil, de la forêt. » Pour la première fois depuis qu’elle connaît la maladie, elle s’apitoie sur elle-même. Elle a eu la force de garder un secret, un terrible secret sur sa maladie vis-à-vis de son mari, de ses parents, de ses amis.

Elle a essayé de leur faciliter la vie, même au prix de sa propre vie ruinée. D’ailleurs, il ne restera bientôt plus qu’un souvenir de cette vie. Elle a marché dans la rue et a vu à quel point les yeux des gens se réjouissent car tout est devant, ce sera l’hiver et le printemps le suivra certainement! Elle ne peut plus ressentir ce sentiment. Le ressentiment grandit en elle et éclata en un flot de larmes sans fin… Il fit le tour de la pièce.

Pour la première fois de sa vie, il ressentit intensément, presque physiquement, la fugacité de la vie. Il a rappelé sa jeune épouse, à une époque où ils venaient de se rencontrer et étaient pleins d’espoir. Et il l’aimait alors. Il lui sembla soudain que ces vingt années ne s’étaient jamais produites. Et tout est devant : le bonheur, la jeunesse, la vie… Ces derniers jours, il l’entoura de soins, fut avec elle 24 heures sur 24 et connut un bonheur sans précédent. Il avait peur qu’elle parte, il était prêt à donner sa vie, seulement

Like this post? Please share to your friends: